Avec ses 365 hectares, GLANON est l'un des plus petits villages du canton de BRAZEY-EN-PLAINE. Notre commune se blottit dans un vallon qui descend d'un coteau jusqu'à la Saône, et façonne là, une petite falaise dans laquelle affleure le Pliocène fossilifère.
En 1826, le nombre des habitants, les Glanonnais, s'élevait à 270, il monta jusqu'à 311 en 1846 pour s'orienter à la baisse et retomber à 262 en 1901 et n'être plus que de 106 puis 105 en 1975 et 1982.
Le plus ancien nom connu du village est GLONNONUS en 679, les habitants étaient alors les "Glonnais".
L'appellation du village devint GLENNOSCO au 8ème siècle, GLENNOCUS en 733 qui ne changea que très peu au cours des siècles pour donner GLENNONE au 12ème siècle, GLANGNON en 1391 puis GLANNON en 1431, qui sous cette orthographe demeure un prénom féminin, usité en Bretagne où il est fêté le 9 Mars.
Ce vocable trouve son origine dans la racine celtique "Glann" signifiant rive qui s'adapte parfaitement au site de GLANON.
La terminaison "onus" est, elle aussi, manifestement gauloise.
A propos de la Saône, dans sa vallée supérieure (jusqu'à Gray) elle portait le nom de Arar, qui vient de aar (rivière);
dans sa vallée inférieure (à partir de Gray), elle portait le nom de Saucona, sawk (sacré) + onna (rivière).
Elle prend sa source au-dessus de Vioménil, dans les monts Faucilles.
Le village de GLANON est l'un des plus anciens lieux habité connu du canton.
Le dragage de la Saône a révélé l'existence d'un site important au point de vue de la durée d'occupation.
En effet, les vestiges recueillis sont représentatifs de toutes les époques à partir du néolithique moyen jusqu'à nos jours sans discontinuité.
Cinq millénaires d'histoire nous sont ainsi révélés.
L'indice le plus énigmatique semble être la calotte crânienne à caractère archaïque découverte en Mai 1981 et qui appartient au rameau des Néanderthaliens.
Cet ancêtre appelé "Homme de GLANON" est exposé au Musée de la Saône et des Gens de la Saône, situé à la Maison Bossuet à SEURRE.
https://www.saone-tourisme.fr/culture/musees/musee-de-la-saone-et-des-gens-de-la-saone/
Après avoir été un habitat sur une zone de gué, GLANON est vite devenu un port sur la Saône.
Des amphores Dressel attestent de la présence d'un commerce de vin avec le Latium et l'Italie du Sud au 1er siècle avant notre ère.
Plus près de nous, au début du 20ème siècle, ce port était encore actif : on y chargeait le sable dragué à la main et qui était acheminé jusqu'à FLEUREY-SUR-OUCHE où l'on chargeait alors de la pierre mureuse à destination du Val de Saône.
On y embarquait également une partie de la production agricole de la région : betteraves, pommes de terre, fourrages et bois.
Durant la Guerre de 1914, le port reprit un regain d'activité, on y chargeait entre autre une grande quantité de bois pour boulangerie ; une bascule existait à l'emplacement du Restaurant "le Riva Plage".
Jadis, l'église se dressait sur la berge de la Saône au milieu du cimetière. Elle était très ancienne puisque donnée par Pépin le Bref, Maire du Palais en 748, à l'Abbaye de FLAVIGNY.
Le Seigneur était le Baron d'AUVILLARS.
Marie Sorel, épouse de Jean d'Estainville, vendit cette terre à Jacques Bouton de Corberon en 1461 au prix de 550 livres.
Des mouvements de terrain firent s'effondrer cette église dans la rivière.
Une nouvelle église, "l'église paroissiale Saint-Marcel" fut édifiée au 19ème siècle, de 1874 à 1878, au centre du village à côté de l'actuelle Mairie, sur les plans et devis de Charles Suisse, architecte à Dijon, et bâtie par M. Mouillon entrepreneur à Saint-Jean-de-Losne.
Le plan de cette église, composée d'une allée principale, appelée "vaisseau central", prend la forme d'une croix latine. Les matériaux utilisés pour le gros oeuvre sont la brique et la pierre calcaire.
Sa couverture, qui repose sur un toit à deux longs pans avec une flèche carrée, est constituée de tuiles mécaniques et d'ardoises.
A l'intérieur de cette église bénéficiant d'une excellente acoustique, on note, entre autres, la présence de deux dalles funéraires gravées en 1772 et 1773, d'un escalier tournant, d'une voûte d'ogives et un lambris en couvrement rappelant la coque d'un bateau.
Narcisse TRULLARD naquit à SEURRE le 29 octobre 1738 et décéda à GLANON le 12 décembre 1805. Officier, il siégea à la Convention comme Député de la Côte d'Or et vota, au procès de Louis XVI, la mort du Roi.
La Convention le chargea de plusieurs missions (Lorient, Bayonne, Iles d'Aix, d'Oléron et de Ré) et l'envoya, comme Attaché, à l'armée des côtes de la Rochelle et à l'armée du Nord.
Il quitta la scène politique après la séparation de la Convention.
English version :
GLANON of yesterday ant today
"Conscious of our past, our history has a future"
With its 365 hectares, GLANON is one of the smallest villages of the canton of SEURRE. Our commune tucked away in a small valley which goes down from a slope to the Saone, and works there, a small cliff in wich levels fossiliferous pilocene.
In 1826, the nomber of the inhabitants, Glanonnais, armonted to 270, it did not go up to 311 in 1846 to be the directed with the fall and to fall down to 262 in 1901 and not to be any more of the 106 in 1975 and 1982.
The oldest known name o village east GLONNONUS in 679, the inhabitants were then the "Glonnais".
The appelation of the village became GLENNOSCO at the 8th century, GLENNOCUS into 733 which only changed very little during centuries to give GLENNONE to the 12th century, GLANGNON in 1391 then GLANNON in 1431, which under this orthography remains a fermale first name, used un Brittany where it is celebrated 9 the mars.
This term finds its origin in the Celtic root "GLANN" meaning bank which adapts perfectly to the site of GLANON.
The termination "onus" is, it also, obviously Gallic.
This village one of the oldest places is inhabited known of the canton.
The dredging of the Saone revealed the existence of an important site from the point of view of the duration of occupation.
Indeed, the vestiges collected are representative of all the times starting from the average Neolithic era our days without discountinuity.
Five millenia of history are thus revealed to us.
The index enigmatique seems to be the top of the skull in antiquated matter discovred in May 1981 and which belongs to the branch of Néanderthaliens.
This ancestor was clled "Man of GLANON".
After having been a habitat on a zone of ford. GLANON quickly became a port on the Saone.
Dressel amphoras attest a wine trade with Latium and Italy of the South at the 1st century before our era.
More close to us, at the beginning of the 20th century, this port was still active: one charged there the sand dredged with the hand and which was conveyed until FLEUREY-SUR-OUCHE where one charged then of the mureuse stone bound for the Valley of the Saone. One also embarked there a part of agricultural production of the area: beets, potatoes, fodder and wood.
During the war of 1914, the port took again a renewal of activity, one amongst other things charged a great quantity there of wood for bakery; a rocker existed with the site of the Restaurant "le Riva Plage"("the Rivet Beach").
Formerly, the church was drawn up on the bank of the Saone in the medium of the cemetery. It very old since was given by Pépin the Brief, Mayor of the Palate into 748, with the Abbey of FLAVIGNY.
The Lord was the Baron of AUVILLARS.
Marie Sorel, wife of jean d'Estainville, sold this ground to Jacques Bouton of Corberon in 1461 at the cost of 550 pounds.
Movements of ground made break down this church in the river.
A new church was built at the 19th century in the center of the village beside current Town Hall.